16 mai 2022
Aimer dans le don
Aimer est décliné sous toutes ses formes, prononcer à tout va mais l’avez-vous tester dans la relation Parent/Enfant. Je vous entends déjà me dire :
« – Mais bien entendu que j’aime mes enfants, je fais tout pour eux. »
« – Je suis toujours présent pour eux. Je m’occupe de tout. »
Croyez-vous que ce genre de comportement soit vraiment aimer ? Voici quelques phrases issues d’une prière d’un enfant à ses parents de Jacques Salomé :
« – Maman, papa, je vous en prie prenez le risque de me frustrer et même de me faire de la peine en refusant certaines de mes demandes. »
Prendre le risque de frustrer et faire de la peine en refusant certaines demandes. En d’autres termes, cela signifie que nous, parents, nous ne sommes pas là pour tout faire pour eux mais seulement leur apprendre à faire par eux-mêmes. Nous sommes présents à leurs côtés pour leur donner des limites qui les sécurisent, des valorisations de leurs réussites qui les autonomisent, les laisser agir eux-mêmes pour les responsabiliser.
« – Maman, papa, je vous remercie infiniment de savoir me dire non, de ne pas m’entretenir dans l’illusion que vous pouvez être tout pour moi et que moi aussi je suis tout pour vous. »
Refuser représente une des dynamiques de la communication avec Demander, Donner et Recevoir. Refuser implique une grande confiance en soi et dans les ressources de ses enfants : ils possèdent bien plus que nous le pensons ! Seulement notre peur de :
– Il ne va pas savoir…C’est certain que s’il ne fait pas, il ne saura jamais !
– Il va se faire mal…Est-ce réellement dangereux ? Y a t-il un risque vital ?
– Il risque de ne pas y arriver…Comment pouvons-nous le savoir si nous ne lui laissons pas essayer ?
Toutes ces peurs (et bien d’autres!) nous poussent à éviter le non et à entretenir ainsi une co-dépendance. Pour grandir en sécurité, nous devons être confiants dans leurs ressources et juste les accompagner jusqu’à leu autonomie. Il est de notre ressort de découvrir ce qui se cache derrière nos peurs et de nous en occuper nous-mêmes pour ne pas les déposer sur nos enfants !
Nous n’avons jamais peur pour les autres.
Nous pensons avoir peur de ce qui pourrait leur arriver alors qu’en réalité,
nous avons peur des répercussions que cela aurait sur nous-mêmes.
La guérison des 5 blessures, Lise Bourbeau
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Commentaires
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7 ans ago
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8 ans ago
