Échec…Quel échec ?

Avr 01, 2018 blogespecoauverg Relation à moi-même Commentaires fermés sur Échec…Quel échec ?

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Ce mot, quand nous le prononçons, revêt plutôt une connotation négative.

Qu’est-ce qu’un échec ? Si nous nous plaçons du côté du dictionnaire, cela signifie fait de ne pas réussir, de ne pas obtenir. En effet, cette notion d’échec semble négative, désagréable, même dévalorisant.

Si nous nous contentons de la définition linguistique, force est de constater que l’échec nous tire vers le bas !

Dans quelle situation pouvons-nous vivre ce sentiment d’échec ?

A chaque fois que nous tentons quelque chose, nous nous confrontons soit à une réussite soit à un échec :

• Passer un examen ou un concours

• Tester un nouveau produit ou nouvelle prestation

• Tenter de gagner à la loterie, à un jeu

• Essayer de rallier de nouveaux adhérents ou clients à notre cause

Nous faisons tous un jour ou l’autre l’expérience de l’échec dans notre vie. La question la plus importante à se poser est : comment vivons-nous cet échec ? Est-ce que nous sommes complétement abattus ? Est-ce que nous n’en faisons pas cas et nous disons « j’y arriverais mieux la prochaine fois » ?

C’est à partir de ce constat que nous allons définir notre plan d’action pour réussir à vivre au mieux cette expérience d’échec.

1er constat : l’abattement

Après l’échec, si nous éprouvons un tel ressenti de découragement c’est qu’en nous, existe un terrible manque de confiance en nous, en la vie et que cette situation est vécue comme « un ressenti de nullité » comme « la fin du monde » au lieu d’être vécue comme une simple « expérience ».

Qu’est ce qui se passe en nous à ce moment-là ? Quand le mot échec arrive dans nos oreilles, il résonne en « t’es nul, tu ne vaux rien, tu t’es encore planté… ». C’est une interprétation de notre part ! Cet échec retentit certainement sur une situation malheureuse où nous avions ressenti, c’est ce qui s’appelle en Méthode ESPERE® une situation inachevée. Celle-ci peut être résolue par une ou plusieurs démarches symboliques.

Le fait d’avoir raté quelque chose fait partie intégrante de notre entrainement avant de devenir compétent et de réussir. Il est logique de pratiquer plusieurs essais avant de parvenir à un bon résultat. J’imagine que lorsque nous étions bébé, nous sommes certainement tombés plusieurs fois sur nos fesses avant de réussir à marcher comme un grand ! Essayer, échouer, retenter, rater…et enfin réussir !

L’échec fait encore plus partie de notre vie quotidienne que la réussite.

2ème constat : la persévérance

Certains d’entre nous ne se découragent pas devant un « raté ». Nous savons que cet échec ne représente qu’une étape vers le succès. Cette expérience pas super sympathique nous sert à progresser, elle n’existe d’ailleurs que pour cela. Par conséquent, ne lui accordons pas plus d’importance qu’elle en a : un apprentissage, une tentative.

Cela sous-entend que l’échec ne résonne plus en nous sur une situation désagréable du passé et ne retentit pas de manière à créer un ressenti de manque de confiance, de nullité, de non estime de soi. Cela signifie que les situations inachevées ont été closes. Une hygiène relationnelle par la restitution symbolique, terme utilisé par le Méthode ESPERE®, a permis une libération de l’énergie resté bloquée dans cette situation.

Ainsi, l’échec est vécu comme n’importe quelle expérience de la vie.

En conséquence, sachez remettre l’échec à la place qu’il doit occuper, un simple essai, une tentative pour accéder à la réussite. L’échec est utile et même nécessaire pour devenir compétent dans le domaine expérimenté.

Merci échec, grâce à toi, nous sommes de plus en plus capable !

Ne considère jamais comme une erreur ce qui te permet de grandir.

Au jardin de la vie, François Gervais

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