16 mai 2022
La tête dans le guidon
Je suis effarée d’entendre les ressentis d’étudiants vis-à-vis de leurs études, et de la manière dont ils parlent de leurs enseignants ! Que disent-ils ? Ils racontent ce qu’ils vivent au quotidien : la surcharge de travail, les demandes incessantes des enseignants, les critiques essentiellement négatives de ces derniers.
En fait, ils n’en peuvent plus, ils sont à bout de souffle et craquent.
Oui, je conçois que leurs études soient primordiales et qu’ils dépensent énormément d’énergie pour cela. Mais à quel prix ? Jusqu’où doivent-ils aller ? Quelles sont les limites à ne pas franchir ?
Dans ce système relationnel énergétivore et perdant-perdant, je vois deux acteurs en jeu : l’enseignant et l’enseigné.
Le rôle de l’enseignant est d’offrir, et je dis bien offrir du savoir, de la connaissance et parfois de l’expérience à l’étudiant. Je l’invite à éclaircir en lui ce qu’il souhaite donner comme savoir à ses étudiants à chaque début d’année universitaire et montrer par un objet symbolique à ces derniers ce qu’il espère que chacun prenne. En effet, la Méthode ESPERE® propose d’utiliser la visualisation externe pour montrer ce dont nous parlons. L’enseignant pourrait prendre deux livres et dire que son souhait serait que chaque étudiant retienne ce qu’il y a dans ces deux livres. Et c’est là que la limite de l’enseignant arrive. Si chaque étudiant retient uniquement un livre, l’enseignant pourrait souligner qu’il est déjà satisfait de cela et que seul l’étudiant sait et est responsable de ce qu’il peut recevoir. Là encore, la Méthode ESPERE® insiste sur le fait que nous sommes responsable de notre bout de relation et uniquement de notre bout ! Nous n’avons pas de pouvoir sur le bout de relation de l’autre.
Le rôle de l’étudiant est d’accepter de recevoir ce que l’enseignant lui offre et de travailler pour en extraire ce qui lui permettra d’assumer le métier choisi. Et c’est là que la limite existe, qu’est ce que j’accepte, jusqu’où puis-je pousser mes limites, est ce que je dois me mettre en danger sous prétexte que je dois réussir mon année ? La Méthode ESPERE® souligne que chacun est coauteur des relations qu’il propose à l’autre. L’étudiant est coauteur des relations qu’il entretient avec son enseignant. Il a donc la possibilité et même la responsabilité, et c’est en cela que c’est important, de refuser toute humiliation, injure, dévalorisation qui réduirait à néant son énergie, sa confiance en lui, sa vivance !
De grâce mesdames et messieurs les enseignants, devenez des enseignant relationnels et créez des étudiants qui seront à l’avenir des salariés relationnels ! Ayez confiance dans leurs aptitudes et compétences !
De grâce mesdames et messieurs les étudiants, réappropriez-vous votre bout de relation, responsabilisez-vous dans ce que vous acceptez ou non comme message, écoutez les limites de votre corps pour protéger votre santé physique et morale !
Si vous vous sentez insatisfait de votre vie, ou si vous avez l’impression que quelque chose vous manque, voici une piste de réflexion pour vous:
Peut-être que ce qui vous manque dans votre vie, c’est VOUS!
Cheryl Richardson
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Commentaires
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7 ans ago
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8 ans ago
