16 mai 2022
La tempête
« Jour de tempête, force 5, ça secoue, ça bouscule, je ne tenais pas debout, j’en étais malade, toute retournée…Pas bien du tout ! »
Oui, parfois certains jours sont « houleux ». Vous savez tout sur les techniques, les outils , le comportement à adopter mais vous foncez tête baissée vers la mauvaise solution.
Oui c’est ainsi, ne vous jetez pas la pierre, soyez doux envers vous-même. Si vous agissez ainsi malgré toutes vos connaissances c’est qu’une grosse blessure a été réveillée en vous sans crier gare !
Remémorez-vous la situation : une personne vous parle. Tout se passe bien, vous gérez très bien la relation. Vous restez à votre bout de relation et utilisez les règles d’hygiène relationnelle de la Méthode ESPERE®. Des paroles, un comportement et cela résonne si fort en vous que, patatras, tout s’écroule, vous êtes blessée, profondément meurtrie.
Votre grosse blessure vient de se rouvrir et cela vous fait mal !
Alors ça part dans tous les sens : vous haussez le ton jusqu’à crier (eh oui, ça fait mal!), vous ne respectez plus les bonnes règles d’hygiène relationnelle (les tu accusateurs fusent!), vous vous placez à l’autre bout de la relation (en disant tu c’est évident). Bref, rien ne va plus, c’est la pagaille.
Que faire pour sortir du réactionnel pour du relationnel ?
Du calme et pour cela, il est important de prendre de la distance pour y voir plus clair. Personnellement, je ‘calimérote’ un peu en me repliant sur moi pour panser ma blessure.
Puis, je rejoue la situation en visualisant ce qui s’est passé avec les objets symboliques.
Oui, c’est sûr, mon interlocuteur a su me titiller là où ça fait mal et ma blessure s’est ouverte. Je l’avais oubliée celle-ci.
Comment sortir de ma coquille de caliméro (de victimite)?
Tout d’abord, reconnaissez que c’est vous qui avez mal et que votre interlocuteur n’a fait qu’appuyer, peut-être sans le savoir, sur un point douloureux.
Si vous avez reçu des paroles désagréables pour vous ou un comportement blessant, restituez-les à son propriétaire par des écrits pour les paroles et un objet pour le comportement. Ainsi, ne vous gardez rien en vous de toxique.
Sachez prendre soin de votre blessure : visualisez la avec un objet symbolique (si c’est l’injustice prenez une balance ou un avocat) , prenez soin en vous apportant de la douceur, parlez lui et dites lui que vous êtes présent pour elle, que vous ferez tout pour la guérir.
De plus, si vous reconnaissez qu’autrui vous sert de miroir, vous accepterez de d’entendre que votre interlocuteur n’a fait que mettre à jour une blessure pour vous permettre de la guérir. Quelque soit la personne, elle était là pour vous aider à grandir et, de ce fait, vous pouvez la remercier de ce cadeau !
Voici une citation de Louisa May Scott : Les tempêtes ne m’effraient pas car j’apprends à mener ma barque.
Alors apprenez à mener votre barque, coup de rame par coup de rame et vous avancerez sur votre chemin.
La victimite peut être une maladie mortelle!!!
Le pouvoir de choisir, Annie Marquier
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Commentaires
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7 ans ago
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8 ans ago
Hello,
Thank you for your comment.
If you see more clearly if I am very happy. The others are often the own projection of our difficulties. Simply accept to see clearly.
Beautiful continuation to you,
Anne-Valérie